dimanche 30 décembre 2007

Là où tout a commencé....


On se croirait dans un roman de Maupassant, Une Vie peut-être. Ceci expliquerait sûrement pourquoi j'adorais ce roman à l'âge de 14ans. Cela pourrait aussi être le décor d'un roman de Jane Austen.
En tous cas, ça sent le XVI siècle ici, ces femmes qui ne vivent pas leur vie, ces chemins boueux en pleine automne, ces hommes qui peuvent être aussi ténébreux que le paysage.
Je ne dis pas que ici c'est comme ça. Je dis que la nature, les villages, les odeurs invitent à cette atmosphère, à cette durété mêlée à de la langueur.
Oui cette langueur...
L'horizon aux champs sans fin qui invite à l'au-delà, la curiosité, au voyage, à la ville...
Le bois trop présent dans chacune des pièces qui assombrit la lumière et l'âme. On goûte au désoeuvrement sur ces chemins, sur ces routes empruntés lors de la marche quotidienne.

Le silence qui fait écho à l'âme. Silence qui rassure quand on a atteint une certaine quiétude; certains l'appeleront résignation et qui étouffe quand on ne trouve pas le repos.

Non je n'écrirais pas sur Plouëc du Trieux. J'écrirais sur l'enfance qui s'est déroulé dans ce lieu, ces lieux. Puisqu'il y a plusieurs Plouëc.
Je parlerai de Plouëc la romantique, Plouëc la ténébreuse, la festive, l'ennuyante, la surprenante, la triste, la reposante, la rassurante, l'angoissante.