dimanche 12 octobre 2008

Offset your transport : plant a tree with treedoo.org



Treedoo offre la possibilité aux particuliers et aux entreprises de compenser volontairement leurs rejets de CO2 en plantant des arbres en Afrique.

Nos projets s'inscrivent dans une véritable logique de développement durable puisque nous incitons nos clients à adopter des comportements plus respectueux de l'environnement et que nos projets favorisent le développement local de régions déshéritées en Afrique.

A terme notre projet permettra de développer 6 000 emplois et nous financerons des projets dans les domaines sanitaires et éducatifs.

Nos partenaires sont la Croix Rouge Malgache et notre relais sur le terrain, Neo.

www.treedoo.org



Join the treedoo community. Together we want to plant 50 000 000 trees in Madagascar and therefore reduce 7 500 000 tons of CO2. Help us to make it happen.

When you have to take a flight, compensate your carbon emission by planting trees.

Plant trees for only one Euro or less than one pound on treedoo.org and contribute to act against global warming.

www.treedoo.org

Guingamp - Paris départ 19h36



Je n'aime pas les dimanches soirs.
Ca sent la viande froide emballée dans du papier aluminium mangée vite fait sur un coin de table.
Le dimanche soir te martèle une heure avant le départ de "dépêches- toi, on va rater le train", de "t'as fait ton sac" jusqu'à te donner la nausée au moins jusqu'au Mans.
Le dimanche soir c'est une conversation trop solennelle, trop plein de non-dits et souvent absurde autour d'un dernier verre. Un faux calme avant la tempête sur tout ce qu'on ne s'est pas dit pendant 2 jours, d'ailleurs il y avait une bonne raison à ça.
Je n'aime pas les dimanches soirs parce qu'en une heure ils te dépouillent de tout : de ton calme, de tes bons moments du weekend, de ton envie de repartir bref ça te sape le moral d'un coup.
C'est cette envie de pleurer, de s'énerver, de rester, d'être loin et même de n'être jamais venu!

Aux 7 coups de l'horloge qui annoncent 19H , c'est comme chez Pavlov, le corps et l'âme savent qu'ils n'y a plus qu'une chose à faire : PARTIR.
Comme si le présent était suspendu, tout et tout le monde rôdent et participent au départ.
Quoi de plus angoissant que de partir sans horizon lointain. Un mur semble s'être abattu, on ne voit pas plus loin que la gare de Guingamp, que l'horaire affiché sur le billet de train.
Tout converge vers le moment fatidique où l'alarme retentira et les portes se refermeront.

Puis ce sont les sièges confortables et intimistes du train qui te coincent entre la clim' trop forte pour un mois d'octobre, le voisin qui occupe tout l'accoudoir et les sacs qui empêchent d'étendre les jambes. Tout ce petit univers impersonnel finalement joue bien son rôle de SAS.
On entrevoit un horizon. On regarde l'heure et on se rend compte qu'il n'est même pas 20 heures, on sort un livre, on envoie un texto, on plannifie son lundi soir. La vie reprend le dessus, on est plus oppressé par le présent, le démon du dimanche soir ne nous possède plus. le futur fait de nouveau place et le passé revient pour nous rappeler que l'on a passé un bon weekend....